Stéphanie, assistante dentaire

 

C’est au cœur de Draguignan, au numéro 206 de la rue Emile Zola, que Stéphanie Garrot s’épanouit en tant qu’assistante dentaire. Premiers pas dans la profession, évolution de son travail, anecdotes du quotidien et relation avec sa patientèle : c’est sans tabou et avec un enthousiasme non dissimulé, qu’elle nous dévoile les coulisses de son métier.

Quel a été votre parcours professionnel et comment êtes-vous arrivée au sein de La Mut’ ?

J’ai suivi une formation de secrétaire médicale dans un cabinet dentaire. L’assistante, qui avait 70 ans à l’époque, refusait de quitter son travail : elle adorait son quotidien. Elle m’a d’ailleurs transmis l’amour de son métier.

J’ai ensuite suivi une formation CQNAOS à Montpellier, et, durant un an et demi, j’ai été en alternance dans un cabinet. C’est entre ses murs, que j’ai « appris » à être en contact avec la patientèle.

« Les patients se confient beaucoup… et plus facilement à nous d’ailleurs qu’aux dentistes. C’est un lien très privilégié, nous aidons les patients, les conseillons. Même chose du côté des dentistes : le lien que nous créons auprès d’eux est très enrichissant, le travail est diversifié – on ne s’ennuie jamais ! »

Par la suite, j’ai signé un contrat au sein d’une mutuelle – Corolin – puis j’ai fini dans le libéral et le cabinet du Dr Borgogno – où je travaille actuellement – a été racheté par La Mut’.

« C’est une petite structure ; où le sentiment de hiérarchie ne se ressent pas au quotidien. Je considère d’ailleurs que j’ai beaucoup de chance et que j’en ai eu énormément dans mon cursus. »

Pouvez-vous m’expliquer en quoi consiste votre “journée type” en tant qu’assistante dentaire ?

J’accueille le patient puis je réalise les soins au fauteuil, aux côtés du dentiste. Nous n’avons en effet pas le droit de pratiquer des actes « en bouche », mais nous préparons le matériel médical, nous aspirons la salive du patient… Il s’agit d’un travail à quatre mains avec le dentiste.

« L’avantage, en tant qu’assistante dentaire, c’est que l’on connaît les protocoles : les instruments sont tendus au dentiste, avant même qu’il n’en ait besoin. On rassure également le patient. Après tout, nous sommes le premier visage qu’il voit dans le cabinet ! »

Puis, je m’attelle aux tâches administratives, à la prise de rendez-vous… Je fais également le lien avec les mutuelles, le secrétariat… Une journée par semaine est d’ailleurs consacrée au secrétariat. Je suis en contact permanent avec les parents et enfants.

Avec qui travaillez-vous au quotidien ?

Nous travaillons en étroite collaboration avec l’implantologue – le praticien en charge de reconstruire les dents – le chirurgien, ainsi que la secrétaire. Comme je ne sais pas rester en place, il faut que ça coure !

Quelle facette de ton métier apprécies-tu le plus ?

L’aspect humain, le contact avec la patientèle. Nous avons le meilleur des rôles au sein du cabinet ; nous avons le droit à des sourires, mais aussi à des prises de bec ! (rires). Par ailleurs, nous avons accès à une zone du corps assez intime, que représente la bouche. Beaucoup de patients viennent, de fait, à reculons. Nous nous devons de les rassurer.

A l’inverse, quelles sont les contraintes liées à ton métier ?

Le plus difficile, c’est d’être confronté à la pauvreté – lorsqu’un patient n’a pas les moyens de se faire soigner. Cette douleur, ce mal-être des individus, qu’il soit physique ou financier, ce n’est pas facile… et c’est souvent bien plus fréquent qu’on ne le pense.

Enfin, comment imagines-tu ton métier dans 10 ans ?

Ils sont en train d’amener les assistants au niveau 2. Personnellement, j’y suis sensible. Je souhaite prodiguer plus de soins en bouche, me perfectionner dans le médical, la prévention. C’est une évolution positive du travail d’assistant dentaire et davantage de responsabilités pour nous.

« L’avantage au sein de La Mut’, c’est que l’on peut aider les équipes d’un autre centre dentaire. Je suis allée récemment à Tourette pour dépanner, car j’aime le fait d’être mobile : on découvre d’autres techniques, d’autres façons de travailler. On apprend tous les jours et, justement, c’est ce que je me souhaite : apprendre quelque chose tous les jours. »

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